Le but de cette activité est de permettre aux élèves de travailler de façon autonome la correspondance terme à terme sur le TBI, en changeant de plan (du plan horizontal au vertical). Ce dispositif est mené sous la forme d'un atelier et intégré à ceux déjà présents en classe.
Activité 1 : Présentation de l'atelier-rituel (15')
Les élèves sont amenés sur les petits bancs. Les albums, déjà lus, sont à nouveau présentés. Il leur est demandé de rappeler le nom du héro de ces histoires (Milton) ainsi que la première lettre de son prénom. Toute cette partie sert de rappel. Nous mobilisons la mémoire didactique de ce qui a déjà été travaillé en classe.
Ensuite, l'enseignant allume le TBI avec l'activité (l'image de l'album sans le titre et les étiquettes des différents titres sur le côté). Il demande aux élèves ce qui est projeté au tableau.
Puis, il explique que cela est un nouvel atelier qui pourra être fait au moment des ateliers, par exemple, lors des temps d'accueil. Il explicite que chaque élève pourra faire l'activité avec différentes couvertures, mais que, aujourd'hui, un seul élève pourra passer. Cela sert d'explication et d'illustration à l'atelier.
Un(e) élève, choisi(e) au hasard, se lève pour glisser la bonne étiquette-titre avec la couverture affichée. Il peut s'aider des albums disposés au sol, mais il n'a pas le droit de les toucher. Ceci permet d'ajouter une contrainte en produisant une correspondance terme à terme en changeant de plan. Les autres élèves, restés sur le petit banc, donnent leur avis sur l'étiquette-titre choisie. L'enseignant demande aux élèves, dont celui tiré au sort, de donner leurs stratégies pour faire cette activité. Puis, ils analysent la couleur affichée au TBI lorsque l'étiquette a été glissée. L'enseignant explique que, lorsque le tableau est vert, cela signifie que la réponse est correcte et, en rouge, l'inverse. Il aide les élèves en donnant des explications sur comment bouger les étiquettes, changer d'étiquette, etc.
Activité 2 : Atelier-rituel (8x45')
Lors des moments ateliers, l'enseignant allume le TBI comportant l'exercice. À la même manière que les autres ateliers en classe, les élèves ont un fichet où chaque image représente un atelier. Lorsqu'ils ont fini l'atelier et qu'un adulte l'a vérifié, il peut cocher l'image (pour garder une trace que l'atelier a bien été fait). Une image du fichet est donc associée à cette activité. Sur deux ou trois semaines, les élèves doivent avoir tous fait les différents ateliers du fichet, dans l'ordre qu'ils le souhaitent. Par conséquent, ils doivent tous passés au TBI, à un moment ou un autre.
Le but est que l'élève fasse l'activité seul. S'il a oublié le fonctionnement de l'atelier, il peut demander à l'adulte ce qu'il faut faire. Lorsqu'il a terminé, l'adulte lui demande comment il a fait, pour évaluer les stratégies et acquis de l'élève. Si celui-ci a eu besoin d'aide pour faire l'activité, l'enseignant le note sur le fichet. Puis, il efface la production de l'élève et change de couverture pour que les suivants ne puissent pas copier ce qui a déjà été fait.
Il est nécessaire de laisser les albums à proximité du TBI pour que les élèves développent la capacité à chercher seuls le bonne couverture affichée au tableau. Au départ, les élèves n'ayant jamais utilisé de TBI sont très méfiants et éprouvent une certaine crainte à toucher le tableau. Il ne faut pas hésiter à les rassurer pour que, par la suite, ils puissent avancer de manière autonome.
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