L’activité est directement intégrée au parcours sur le conte de randonnée présent dans les nouveaux moyens d’enseignement romands (en utilisant le conte des trois petits cochons à la place de ceux proposés au vu d’un projet de classe). Les élèves seront enregistrés via la tablette de l’Etat. Ce support permet de garder une trace de la progression des élèves concernant la production d’un énoncé oral en lien avec un ou plusieurs faits prosodiques choisis par l’enseignant. Cette trace permettra à l’enseignant de communiquer aux parents la progression de leur enfant.
La séquence est intégrée au parcours proposé par les nouveaux moyens d’enseignement de Français pour les 1PH-2PH au sujet du conte de randonnée. Dans ce parcours, il est question de conte de randonnée mais, dans le cadre du stage, nous avons adapté la séquence en utilisant le conte des trois petits cochons (en lien avec un projet de classe). Les MITIC entrent en scène lorsque les élèves arrivent dans la phase de production, selon le parcours. Après avoir créé les boîtes à histoire (une par élève ou 5 boîtes pour la classe), l’élève aura intégré les dialogues de l’histoire, ainsi que la narration, grâce à la partie sur la compréhension et il peut donc produire un énoncé oral pour raconter ce conte. Les élèves qui seront enregistrés sont préalablement choisis par l’enseignante et la stagiaire. Dans l’idéal, il aurait été pertinent d’enregistrer tous les élèves et à plusieurs reprises pour constater leurs progrès et surtout pour en garder des traces. La première présence des MITIC a lieu dès les premières productions d’énoncés par les élèves et la deuxième a lieu vers la fin de la séquence. Dans mon cas, je n’ai pu qu’enregistrer les élèves à la fin de la séquence. Le procédé est le même dans les deux cas. Chaque moment d’enregistrement peut durer deux périodes et demie, si l’enseignant fait passer l’ensemble des élèves.
La production se fait en petit groupe de 3 ou 4 élèves dans la classe pendant que les autres élèves sont en autonomie sur une autre tâche. Ainsi, l’enseignant peut prendre le temps nécessaire avec les élèves qui produisent un énoncé oral sans être interrompu par d’autres élèves. La production en classe permet de préparer les autres élèves à cette tâche, mais aussi de ne pas les perturber en les sortant du contexte de la classe. La consigne est donnée aux élèves : ils doivent produire un court dialogue entre le loup et le premier petit cochon en parlant fort pour le loup et en chuchotant pour le cochon (travail sur le volume). La production est répétée jusqu’à ce que l’élève réussisse à varier le volume, en respectant donc la consigne. Ce fait prosodique a été travaillé dans d’autres contextes (décontextualisés) et les élèves le maitrisent. Le deuxième moment d’enregistrement se déroule dans le même procédé que le premier. L’évaluation formative se fait a posteriori des enregistrements, permettant ainsi à l’enseignant d’observer plus finement la production des élèves et leur évolution d’une production à l’autre.
Etant donné que l’activité est intégrée dans l’enseignement de l’oral à l’école, il faut prendre soin d’avoir préparé les boîtes à histoire dès le début et avec les élèves. Plusieurs possibilités peuvent se faire : soit une boîte à histoire par élève, soit cinq boîtes à histoire pour l’ensemble de la classe.
En ce qui concerne la tablette, il est préférable que les élèves soient habitués au fait que l’enseignant filme ou photographie certaines productions des élèves dès le début de la scolarité. En effet, cet élément peut perturber leur production s’ils n’ont pas l’habitude de côtoyer le numérique à l’école.
- Se connecter pour poster des commentaires